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tounsihor. la femme en tunisie n’a pas moin de droits que l’homme. on doit pas faire des dons pour la femme c’est à la femme d’arracher ces droits et de s’imposer surtout qu’elle a tous les moyens Sagissant du corps des femmes et du mystère de la naissance, la tentation est encore plus grande et nombreux sont ceux qui, hier comme aujourd’hui, ont succombé au romantisme d’une FemmesD Hier Et D Aujourd Hui. pas cher : retrouvez tous les produits disponibles à l'achat dans notre catégorie Littérature En utilisant Rakuten, vous acceptez l'utilisation des cookies permettant de vous proposer des contenus personnalisés et de réaliser des statistiques. Leschanteuses d'hier et d'aujourd'hui Céline Dion et Ariana Grande Présentation Rihanna et Barbara Edith Piaf et Beyoncé Conclusion . Présentation Femme artiste : une condition et une affirmation difficile au cours de l'histoire. - la situation des femmes artistes a évolué malgré la persistance d'inégalités. les chanteuses en sont un bon exemple, beaucoup Hommeset femmes sont relatifs l’un à l’autre. La comparaison des corps sexués nous apprend également qu’un corps d’homme n’est pas identique à un corps de femme : un sexe masculin n’est pas identique à un sexe féminin. Premier point de comparaison : les organes sexuels sont intérieurs chez la femme, à la limite extérieurs Meilleur Site De Rencontre Sur Facebook. Culture - Festival du conte Voici revenu le temps des conteursses à la crypte de l'église Saint-Joseph. Qui, comme chaque année à la même période, se transforme, pour quelques jours*, en antre à histoires. D'hier et d'aujourd'hui, d'ici et d'ailleurs, de réalité et d'imaginaire... OLJ / Par Zéna ZALZAL, le 13 mars 2014 à 00h00 La reine Coralia Rodriguez. Dans le hall de la crypte, une corde à linge a été installée pour recueillir, sur des vêtements et sous-vêtements en... papier, les mots, les phrases, les idées et même les coups de gueule du public. Qui seront ainsi reconvertis en matière à contes, notamment lors du Concours des menteurs. Vous pouvez tout y transcrire, absolument tout ce qui vous passe par la tête », insiste Paul Matar. Même y laver son linge sale ?! Le directeur du théâtre Monnot reconverti, pour l'occasion, en animateur du Festival du conte ne semble pas être un partisan de la censure... C'est qu'il est bien placé pour savoir qu'aussi inconcevables ou délirantes soient-elles, les séances des conteurs n'ont jamais provoqué de pugilats. Offrant, bien au contraire, aux personnes présentes, des temps de convivialité, de complicité et d'échanges dans la bonne particulièrement le cas de la première soirée, au cours de laquelle se sont produits » la reine » des conteuses cubaines, Coralia Rodriguez, et son page » – et pilier de ce Festival international du conte et du monodrame –,le Libanais Jihad Darwich. Mais aussi, comme toujours, trois adorables conteurs en herbe Hussein Youssef, Yara Samhat et Ali Arjouman aux prometteuses performances en français et en arabe. Ainsi que Nassim Alwane, une conteuse libanaise qui, à travers une fable villageoise réactualisée à sa manière, a évoqué cette archaïque violence faite aux femmes. La reine » CoraliaLa femme, unique sujet de cette15e édition, a ensuite été abordée par le biais de la légende exotique par la fabuleuse conteuse cubaine. Carrure généreuse, en longue tunique bleue et bandeau du même ton retenant une chevelure aux boucles indomptables, cette descendante d'Afro-Cubains puise dans la tradition orale des femmes de sa famille les fables qu'elle raconte. Et manie avec une maestria consommée tous les ressorts de l'art du récit. De la fantastique histoire de L'homme-lézard qui aimait dévorer ses épouses à celle, porteuse de sagesse, des reines de Havane, en passant par une amusante anecdote sur l'importance d'apprendre des langues, la grande Coralia a captivé un auditoire, de tout âge, complètement sous le charme de son bagout émaillé de tirades et chansonnettes en espagnol et de sa solaire présence. Une salle qu'elle réussira même à faire miauler en chœur. Et qui ne manquera pas de retenir de sa performance cet énoncé si simple et si vrai Celui qui donne estime toujours avoir beaucoup donné, même s'il n'a pas donné tant que ça. Et celui qui reçoit pense toujours qu'il n'a pas assez reçu, même s'il a reçu énormément. » À méditer ! Jihad Darwich et ses héroïnes de la place TahrirDe son côté, Jihad Darwich a aussi offert matière à réflexion aux personnes présentes ce soir-là. Car plutôt que conter fleurette et raconter des fables, notre conteur national a choisi, pour sa part, de mettre l'accent sur des récits réels de femmes d'aujourd'hui. Ceux recueillis par Imad Farran auprès des femmes de la place Tahrir lors du printemps arabe égyptien. Et qui mettent en lumière le cœur plein de 1 000 soleils » de ces héroïnes de l'ombre. Des témoignages d'espoir, de liberté reconquise, de solidarité, de courage et de citoyenneté apportés par Nadia, 50 ans ; Leila, 65 ans ; Asma, 30 ans, parmi tant d'autres. Et que Darwich porte de scène en scène, tel un troubadour des temps modernes, en un hommage aussi émouvant qu'ému !Voilà un duo de talent qui, outre le vagabondage imaginaire inhérent au genre, a offert au public présent un divertissement riche d'humanité, de sensibilité, d'enseignement et, bien sûr, d'humour. Malgré une séance un peu trop étirée en longueur 2h30 mn. Prouvant, si besoin est, que le conte n'est pas un divertissement passéiste. Qu'il reste créateur de lien, passeur d'émotion et d'informations, même et surtout à l'époque d'Internet et des réseaux sociaux. *Jusqu'au dimanche 16 au soir. Informations au 01/202422. Billets en vente dans toutes les librairies Antoine à 20 000 LL ou 15000 LL étudiants. Dans le hall de la crypte, une corde à linge a été installée pour recueillir, sur des vêtements et sous-vêtements en... papier, les mots, les phrases, les idées et même les coups de gueule du public. Qui seront ainsi reconvertis en matière à contes, notamment lors du Concours des menteurs. Vous pouvez tout y transcrire, absolument tout ce qui vous passe par la tête », insiste... Pièce de Théâtre-Action L’association Vie féminine met tout en œuvre pour permettre aux personnes qu’elle rencontre sur le terrain de développer une analyse critique de ce qu’elles vivent, des réalités de la société, pour élaborer, à partir d’elles et avec elles, des initiatives démocratiques et collectives. Une attention toute particulière est accordée aux femmes des milieux populaires, qui cumulent plusieurs injustices et conséquences de l’inégalité persistante entre les hommes et les femmes. Les projets que nous menons visent à construire des solidarités entre les femmes et à amener des changements dans leur vie mais aussi au niveau collectif, pour une société plus solidaire, égalitaire et juste. Plus concrètement, la section de Saint Ghislain mène les actions suivantes • Ateliers d’écriture pour débutantes pour faire découvrir les formes d’expression. Ces ateliers permettent de créer le débat sur les différentes thématiques que les femmes rencontrent au travers de leurs expériences. • Atelier de lecture, avec l’occasion de partager, encourager, grandir au contact d’auteurs accessibles ». Elles lisent, elles débâtent et apprennent à s’exprimer clairement. Une clé important pour l’autonomie des femmes. • Atelier de paroles paroles d’Elles ». Il s’agit d’un atelier de discussion, d’échange, de recherche des solutions des problèmes des femmes au quotidienne des problèmes de logement jusqu’à se sentir en sécurité en rue. • Groupe de seniors, convivialité et soutien mutuel. Un autre objectif de Vie Féminine section de St-Ghislain est de porter les paroles de femmes auprès des relais et responsables politiques, aire en sorte » que les politiques les écoutent. Il est difficile d’interpeller par rapport aux nombreuses questions abordées. C’est pourquoi, l’association a défini les problèmes qui semblaient prioritaire dans la région • Les questions liées à l’emploi et au non-emploi des femmes. • Les questions liées à la santé des femmes, aux violences conjugales. • Les questions liées à la politique de l’enfance accueil des enfants et consultations de nourrissons. Plus spécifiquement à Saint-Ghislain, les groupes ont comme objectifs de valoriser, défendre, autonomiser et permettre l’expression des femmes à travers le débat et l’expression culturelle. Concrètement, votre soutien permettra le montage d’une pièce de théâtre-action, à partir des textes rédigés par les femmes de l’atelier d’écriture de Saint-Ghislain. Les textes feront également l’objet d’un livret. Revenus, école, enseignement supérieur, emploi, conditions de travail, logement, santé, lien social… Sur tous ces sujets et sur d'autres encore, le "Rapport sur les inégalités en France" publié ce 30 mai par l'Observatoire des inégalités espère "mettre un peu d'ordre dans le débat public, par un ensemble de données actualisées et expliquées". Y compris par une approche territoriale, qui montre entre autres que les grandes villes constituent le "cœur des inégalités". A tous les niveaux, le paysage qui se dessine est plus que mitigé. L'Observatoire des inégalités publie, après celle de 2015, la seconde édition de son "Rapport sur les inégalités en France". Conformément à l'approche développée par l'Observatoire, cette publication n'apporte pas de chiffres inédits, puisque tous ceux présentés dans l'ouvrage sont tirés d'autres sources, à commencer par l'Insee. En revanche, le rapport a le grand mérite de rapprocher, d'expliquer et de mettre en perspective ces données chiffrées, assorties de commentaires. La volonté pédagogique est clairement affichée "mettre un peu d'ordre dans le débat public, par un ensemble de données actualisées et expliquées". Le tout dresse, à l'aube d'un nouveau quinquennat, un tableau très mitigé et pas très rassurant de la société française. Revenus 3% pour les plus pauvres, 27% pour les plus riches Certes, "le modèle d'un Etat social à la française, s'il n'a rien de 'providence', n'est pas à l'agonie notre pays demeure l'un des pays où il fait le meilleur vivre sur la planète". Pour autant, "le tableau des inégalités brossé dans cette seconde édition du Rapport sur les inégalités en France ne pousse pas à l'optimisme". En 180 pages, le rapport aborde les inégalités à travers cinq grands domaines les revenus, l'éducation, le travail, les modes de vie et les territoires. Les revenus, pris isolément, ont longtemps constitué le seul véritable baromètre des inégalités. S'ils n'ont plus aujourd'hui cette exclusivité, ils n'en demeurent pas moins un indicateur très prégnant et aussi l'un des plus explorés. Sur ce point, le rapport constate que les inégalités s'accroissent depuis le début des années 2000, alors que la tendance était au contraire à la réduction des écarts depuis les années 1960. Ce renversement s'explique notamment par la hausse des revenus des dirigeants, la progression des revenus financiers, la flambée de l'immobilier... En 2013, les 10% les plus pauvres ont ainsi perçu 2,9% du revenu global disponible des ménages, quand les 10% les plus riches en percevaient 27,3%. Autre chiffre tout aussi spectaculaire entre 2003 et 2013, les 10% les plus pauvres ont vu l'ensemble de leurs revenus s'accroître de 2,3 milliards d'euros, quant les 10% les plus riches voyaient leurs revenus augmenter de 42,4 milliards. Petit bémol toutefois la tendance semble à nouveau s'inverser depuis 2014. Les inégalités de revenus, c'est aussi le sexe, l'âge ou le handicap L'Observatoire des inégalités rappelle que les inégalités de revenus ne sont pas seulement liées aux catégories socioprofessionnelles. Elles existent aussi entre les hommes et les femmes 10% d'écart de salaire à poste équivalent et plus encore entre les jeunes - les perdants de ces dernières décennies - et les personnes âgées, de mieux en mieux couvertes par l'amélioration des retraites. A noter ce premier chapitre comporte aussi plusieurs focus très intéressants. Le premier est consacré à la pauvreté un million de pauvres supplémentaires en dix ans sous l'effet de la crise de 2008, montée en nombre des travailleurs pauvres... L'étude reconnaît toutefois que le nombre de bénéficiaires de minima sociaux commence à se réduire. Le second focus aborde la question des hauts revenus et le troisième traite du patrimoine, domaine dans lequel les inégalités sont bien plus fortes que pour les revenus le patrimoine des 10% les plus fortunés est, en moyenne, 627 fois plus important que celui des 10% les moins fortunés. Si l'écart reste considérable, il n'en est pas moins en forte réduction sous l'effet de la crise de 2008 le ratio considéré allait en effet encore de 1 à en 2004 ! L'école de la reproduction ? La seconde partie du rapport sur les inégalités est consacrée à l'éducation avec, en toile de fond, la question de savoir si l'école accroît les inégalités. A défaut de les accroître, il est clair qu'elle ne les réduit pas vraiment, l'observatoire évoquant "une fracture sociale" à propos des titres scolaires et mettant en évidence l'allongement inégal des scolarités. Les inégalités sociales se reproduisent à l'école, et cela dès le collège. Par exemple, à l'entrée en sixième, plus de 20% des enfants d'inactifs, plus de 10% des enfants d'ouvriers et 9% des enfants d'employés ont déjà redoublé, contre seulement 3% des enfants de cadres supérieurs. De même, dans les classes adaptées, on trouve 90% d'enfants issus de milieux populaires. Ce poids des origines sociales se retrouve dans l'inégal accès au bac 91% des enfants d'enseignants entrés en 6e en 1995 ont obtenu leur bac environ sept années plus tard, contre seulement 41% des enfants d'ouvriers non qualifiés. Sur une longue période, la vision est toutefois plus positive près de 50% des enfants de familles ouvrières nés à la fin des années 1980 ont obtenu leur bac, contre seulement 10% pour ceux nés dans les années 1950... Les inégalités croissent avec le niveau de l'enseignement La lutte contre les inégalités a toutefois encore du pain sur la planche, car les inégalités s'accroissent dans l'enseignement supérieur, les enfants d'ouvriers disparaissant au fil des études 12,7% en licence, 7,8% en master et 5,2% en doctorat. Pour leur part, les classes préparatoires et les grandes écoles demeurent "toujours aussi fermées". Ce chapitre du rapport propose lui aussi plusieurs focus une ouverture sur des comparaisons internationales - montrant au passage qu'en matière d'échec scolaire et d'inégalités, la France est plutôt "une bonne élève en Europe" -, et une analyse filles/garçons, montrant que les premières deviennent les meilleures élèves et représentent désormais 58,4% des étudiants à l'université et 42,1% dans les classes préparatoires aux grandes écoles. Les "oubliés du mal-emploi" La troisième partie du rapport est consacrée aux inégalités dans le travail, un sujet souvent obéré par les inégalités de revenus. Intitulé "Les oubliés du mal-emploi", ce chapitre met en évidence les "huit millions de personnes [qui] seraient concernées par le mal-emploi, si on additionne les chômeurs, les précaires et les découragés du travail", soit environ un quart des actifs. En ce domaine, les inégalités se manifestent d'abord face au chômage, celui-ci touchant avant tout les personnes non qualifiées taux de chômage de 20,3% chez les ouvriers non qualifiés, contre 4% chez les cadres supérieurs. La crise de 2008 a nettement accru les inégalités en ce domaine sur les chômeurs supplémentaires entre 2008 et 2015, étaient ouvriers ou employés, soit 56% du total. L'autre inégalité majeure en matière de travail touche les jeunes en 2015, plus d'un jeune actif sur cinq de 20 à 24 ans est sans emploi, soit quatre fois plus qu'en 1975. En revanche, les inégalités hommes/femmes en matière de chômage se sont sensiblement réduites. En matière de statuts, la crise de 2008 a contribué à un accroissement de l'emploi précaire, même si elle n'a pas initié le phénomène. Celui-ci s'est en effet fortement accru depuis les années 1980, au point qu'un tiers des jeunes travailleurs non diplômés sont aujourd'hui en emploi précaire. Les autres tranches d'âge sont en revanche nettement mieux protégées, même si la précarité s'est également accrue en leur sein. Dans le même ordre d'idée, la part du "temps partiel subi" s'est également accrue, passant de 22% au début des années 1990 à près d'un tiers aujourd'hui. Il y a travail... et conditions de travail L'Observatoire s'attarde aussi sur les inégalités dans les conditions de travail, qui touchent en priorité les ouvriers - on peut toutefois se demander si cette vision n'oublie pas un peu vite certaines situations dans le tertiaire -, aussi bien en matière d'autonomie dans le travail et d'exposition aux accidents du travail et maladies professionnelles, que d'exposition à la pollution. Comme les autres chapitres, celui consacré aux inégalités dans le travail consacre aussi des focus à la mobilité sociale intergénérationnelle le célèbre "ascenseur social", à l'égalité hommes-femmes dans l'accès aux métiers, aux personnes handicapées avec un taux d'emploi très inférieur à la moyenne nationale et à l'immigration avec un taux de chômage de près du double de la moyenne nationale et une persistance des discriminations à l'embauche, sans oublier que cinq millions d'emplois sont fermés aux étrangers non européens . Le logement pointé du doigt Sur les modes de vie, qui forment la quatrième partie du rapport, le rapport pointe tout particulièrement la hausse du coût de l'immobilier, qui accentue les inégalités, avec un taux d'effort chez les locataires du parc privé qui va de 21,3% chez les 25% les plus riches à 40,7% chez les 25% les moins riches. Sur ce point, le logement social apparaît moins inégalitaire, avec des taux d'effort respectifs de 17,7% et 27,3%. A cette discrimination dans la charge relative du logement s'ajoute la situation des quatre millions de personnes mal logées, dont personnes sans domicile - déjà largement documentée par le rapport annuel de la Fondation Abbé Pierre –, et celle des un à douze millions de "précaires de l'énergie". Quelle que soit l'imprécision de cette fourchette - qui s'explique, à défaut de se justifier, par l'absence d'indicateurs partagés -, "le plus inquiétant est de constater que tous les outils de mesure laissent penser que le phénomène progresse". Comment va la santé ? Autre aspect des modes de vie marqué par des inégalités significatives la santé. Si l'espérance de vie s'améliore globalement depuis plusieurs décennies +5,5 ans pour les femmes depuis les années 1970 et +6,7 ans pour les hommes, l'espérance de vie d'un homme ouvrier à 35 ans aujourd'hui est de 77,6 ans, contre 84 ans pour un homme cadre. Ces écarts dans l'espérance de vie s'accroissent encore si on considère l'espérance de vie en bonne santé, avec une différence de dix ans entre les cadres et les ouvriers. L'Observatoire rappelle au passage que l'espérance de vie est un des rares domaines dans lequel les femmes apparaissent plus favorisées que les hommes. Sur les conditions de vie, les dépenses apparaissent, elles aussi, différenciées selon les catégories sociales, même si certains taux d'équipement ont tendance à s'homogénéiser par exemple pour l'équipement électroménager. Les inégalités reviennent en revanche autour des vacances, avec des taux de départ fortement corrélés au niveau de revenu 40% pour un revenu mensuel par personne inférieur à euros, 86% pour un revenu supérieur à euros. En outre, les taux de départ d'aujourd'hui sont inférieurs à ceux de 1998. Un lien social qui se distend Ce chapitre consacre également une partie à une thématique moins explorée en termes d'inégalités celle du lien social et politique. Elle aborde aussi bien la représentation des catégories socioprofessionnelles à la télévision avec 62% de cadres contre 9% dans la vie réelle, et 2% de retraités contre 32%... que l'origine sociale des députés 1,9% d'ouvriers et employés dans la dernière législature, en passant par la représentation des femmes dans les mandats locaux toujours en retard, mais en voie d'amélioration ou l'homophobie. Territoires les grandes villes au cœur des inégalités La dernière partie du rapport est consacrée aux territoires, autrement dit au "paysage des inégalités". L'Observatoire reconnaît au passage que "beaucoup reste à faire dans le domaine de l'analyse des inégalités territoriales". Le rapport montre néanmoins que les grandes villes constituent le "cœur des inégalités", avec des écarts plus prononcés que sur le reste du territoire. Il montre aussi, contrairement à une idée reçue très répandue, que les pauvres vivent au cœur des villes et non pas au fin fond des campagnes ou dans les zones périurbaines supposées en déshérence. Le taux de pauvreté est en effet de 16,1% dans les grands pôles urbains dont 19,5% dans les villes centres et 13,9% dans les banlieues, contre 12,0% en zone périurbaine, 15,6% dans les petits et moyens pôles, 13,0% dans le rural non isolé et 16,9% dans le rural isolé. La territorialisation des inégalités se lit aussi dans la répartition des métiers et des catégories sociales les cadres supérieurs représentent 44% de la population à Paris et 37,5% dans les Hauts-de-Seine, mais seulement 8% de celle du Cantal ou de la Lozère. A l'inverse, les ouvriers non qualifiés ne sont que 11% à Paris, mais 24,7% dans les Ardennes. Le vent tourne Tous ces éléments factuels sont aussi à considérer sur le long terme. L'Observatoire rappelle ainsi que "les Trente Glorieuses ont été marquées par une croissance des écarts de niveaux de vie, qui constitue l'une des raisons des grèves de 1968. Les années 1970 et 1980 ont constitué un tournant, avec une nette diminution de ces inégalités. Depuis le milieu des années 1990, le vent tourne. Les plus riches ont recommencé à s'enrichir et bien plus vite que les autres". Depuis les années 2000, les classes moyennes, si elles ne sont pas "étranglées", sont néanmoins entrées dans une période de stagnation - perçue comme un renversement -, tandis que, depuis la crise de 2008, les plus pauvres s'appauvrissent de plus en plus. Cette situation n'est évidemment pas sans risques politiques. Pour l'Observatoire des inégalités, "les cinq années qui viennent seront décisives. Le défi qui s'ouvre pour la nouvelle majorité est clair va-t-elle arriver à recoller les morceaux entre ceux qui sont à la peine et ceux qui profitent, ou va-t-elle laisser faire ?". Ce texte est un sommaire de l’article Past and present come together as Brescia marks 100 years of women’s education ».Pendant son long trajet à pied entre l’école et la maison, à London, en Ontario, Mary Frances Dorschell pense souvent à Dieu ses parents sont catholiques pratiquants et à ce qu’elle fera de sa vie. Elle n’est pas sortie de l’adolescence quand elle choisit de devenir religieuse. L’année suivante, sa famille déménage à Windsor, en Ontario, où Mary Frances entre à la Holy Names Catholic High School. Les sœurs sont gentilles et la jeune fille les aime bien, mais elle ne sent pas tout à fait à sa place parmi l’âge de seize ans, elle décide donc d’essayer la seule autre école secondaire catholique pour filles de Windsor. Cette école est dirigée par une autre congrégation, celle des Ursulines, et Mary Frances se dit qu’elle la fréquentera pendant un an avant d’entrer au couvent. Mais selon elle, Dieu a d’autres plans. Quand j’ai découvert les Ursulines et ce qu’elles faisaient, j’ai eu le coup de foudre. »C’est ainsi qu’elle se remémore, 50 ans plus tard, la révélation qui s’est transformée en engagement d’une vie envers l’ordre des Ursulines et sa mission fondamentale d’éduquer les femmes et de favoriser leur autonomie. Cette mission l’a menée au Collège universitaire Brescia de London, d’abord comme étudiante, puis comme enseignante à partir de 1982. Au moment de son départ en juillet 2018, elle était la dernière Ursuline à résider à l’ à l’Université Western Ontario, le Collège Brescia occupe une place unique au Canada. Il s’agit en effet de la seule université pour femmes au pays. Le Collège célèbre cette année son 100e anniversaire, ce qui le place parmi les plus vieux établissements exclusivement féminins en Amérique du Canada comme aux États-Unis, les collèges pour femmes se sont largement tournés vers la mixité. Chez nos voisins du Sud, leur nombre est passé de 230 dans les années 1960 à environ 35 aujourd’hui. Chez nous, l’Université Mount Saint Vincent d’Halifax a admis ses premiers étudiants masculins en 1967, et le Collège Ewart de l’Université de Toronto a ouvert ses portes aux hommes dans les années 1970, avant de fusionner avec le Collège Knox en parcours des UrsulinesLorsque l’ambitieuse dirigeante de la communauté des Ursulines de la région, mère Clare Gaukler, a fondé le Collège en 1919, elle suivait le chemin tracé par la fondatrice de l’ordre, sainte Angèle Mérici qui, au XVIe siècle a eu une révélation elle devait établir une communauté de femmes qui vivraient de façon indépendante et consacreraient leur vie à Dieu. C’est ainsi que l’ordre de Sainte-Ursule a vu le jour, à Brescia, en Clare voyait la création d’un collège pour femmes comme le prolongement de ce rêve. Elle a donc fondé ce qui s’est d’abord appelé l’Ursuline College, un établissement dirigé par les Ursulines, où les cours étaient donnés par des sœurs. Depuis toujours affilié à l’Université Western Ontario, il est devenu le Collège Brescia en 1963, puis le Collège universitaire Brescia en sœurs d’Ursuline en 1936 devant l’Ursuline Hall. Toutes les photos sont du Collège Theresa Mahoney est devenue aumônière au Collège en septembre 1994, les Ursulines y étaient toujours bien présentes. Comme elle n’avait aucune formation d’aumônière, sœur Theresa a demandé conseil à un collègue basilien de la congrégation de Saint-Basile, aumônier à l’Université Western, qui lui a simplement dit que le rôle consistait à se rendre disponible pour les autres. Aujourd’hui à la retraite, elle continue de se rendre disponible. Situé tout près de la chapelle d’Ursuline Hall, son bureau représente une petite parcelle de l’histoire des au sommet d’une colline et surmonté d’une croix, Ursuline Hall, ce vaste bâtiment aux allures d’église, témoigne des racines catholiques du Collège Brescia. La communauté locale des Ursulines, les Ursulines de Chatham, vieillit. Sœur Theresa explique que la plus jeune d’entre elles a 60 ans, et que les Ursulines ne recrutent plus de novices et n’exercent plus de soutiennent plutôt des projets grâce à des dons et s’emploient à transmettre les enseignements de leur fondatrice, ce que sœur Theresa considère comme leur mission la plus importante. La survie de notre forme de vie religieuse importe peu en comparaison de la volonté de servir. Aujourd’hui, le monde est grand ouvert pour les femmes. Il y a donc une multitude de façons de servir. Notre rôle était peut-être de transmettre ces rêves aux prochaines générations. »Susan Mumm a elle-même porté ce rêve pendant ses trois années comme principale du Collège universitaire Brescia. Son bureau est également situé à Ursuline Hall, à l’étage au-dessus de celui de sœur Theresa. Non catholique, cette historienne de formation incarne la nouvelle identité du Collège. Elle parle avec passion de la place des femmes dans le monde d’aujourd’hui et du rôle de l’établissement dans leur arrivée au Collège tient aussi de l’histoire d’amour. Il s’agissait d’une occasion unique de me consacrer à ce qui me tient le plus à cœur l’enseignement supérieur des femmes. Je ne pouvais pas dire non. »Émancipation des femmesLa vision sacrée de sainte Angèle Mérici, que partagent toutes les Ursulines, était de donner le pouvoir aux femmes de toutes confessions. C’est pourquoi Mme Mumm estime que le Collège Brescia demeure pertinent, même si les fidèles n’ont jamais été aussi peu nombreux dans les églises. Le Collège a vu le nombre de ses étudiantes étrangères plus que doubler depuis dix ans, et sa population étudiante au premier cycle est passée de 1 300 étudiantes en 2013 à environ 1 550 aujourd’ la croissance du Collège, certains experts expriment des doutes sur l’employabilité des diplômées d’une université réservée aux femmes. Ivona Hideg, professeure agrégée de commerce et d’économie à l’Université Wilfrid Laurier et chercheuse en diversité des genres, estime que les établissements d’enseignement entièrement féminins nuisent à l’avancement des femmes à long terme. Elle craint que ceux-ci entretiennent les idées reçues voulant qu’il existe des différences fondamentales dans la façon de travailler des hommes et des femmes et dans leurs capacités innées. » Elle en tient pour preuve les cours que tendent à offrir ces universités comme la plupart des établissements réservés aux femmes, le Collège Brescia se consacre aux arts libéraux. On perpétue ainsi les stéréotypes voulant que les femmes soient faites pour ça. »Susan Mumm avec des étudiants du Collège que Mme Mumm soutienne que le Collège Brescia n’est pas un établissement enseignant uniquement les arts libéraux, elle reconnaît que les programmes de celui-ci sont principalement axés sur des domaines déjà dominés par les femmes, bien que les étudiantes s’intéressent de plus en plus aux diplômes professionnels. Elle croit néanmoins que l’Université offre davantage qu’un diplôme elle permet aussi de s’exprimer. Elle ne croit pas pour autant en l’existence de différences fondamentales entre les hommes et les femmes. Elle a simplement vu la différence entre les salles de classe mixtes et celles du Collège universitaire Brescia. Même si les universités comptent plus d’étudiantes que jamais auparavant, elles n’offrent pas forcément des environnements favorables aux femmes », dit-elle. Elle se souvient clairement qu’à l’époque où elle donnait des exposés comme conférencière à une autre université, elle avait remarqué le déséquilibre des voix dominantes dans la Mme Hideg, Mme Mumm se préoccupe du sort des femmes sur le marché du travail. Mais selon elle, si les universités ne peuvent pas changer instantanément le monde dans lequel on vit, elles peuvent aider les étudiants à évoluer. Je ne crois pas que nous isolions les femmes de façon artificielle. Nous leur donnons simplement quatre ans pour se préparer à faire face à un monde qui ne leur fera pas de cadeaux. »Un sentiment d’appartenanceErica DeFrancisco, une étudiante de 21 ans au Collège universitaire Brescia, a été particulièrement frappée par le sentiment d’appartenance sur le campus. À son arrivée il y a quatre ans, comme sœur Mary Frances, elle a eu le coup de foudre. Le campus et la taille réduite des groupes lui plaisaient, mais elle avoue avoir d’abord hésité à fréquenter une université exclusivement féminine. Je ne savais pas à quoi m’attendre. Je pensais que le fait de réunir autant de filles entre elles pourrait entraîner certains psychodrames. » Mais aujourd’hui, Mme DeFrancisco se dit convaincue que cette décision est la meilleure de sa vie. Toutes mes idées préconçues se sont envolées au bout de deux semaines de cours. »Raine Williams, une étudiante jamaïcaine de 20 ans, éprouvait les mêmes appréhensions concernant le fait de côtoyer moins de garçons sur le campus. Mais en y repensant bien, je trouve que ça m’aide à participer davantage aux cours. J’ai l’occasion de m’exprimer et de me faire entendre. »Pour Mme Mumm, il est évident que le monde et le Collège Brescia ont beaucoup changé. Mais malgré la disparition progressive de la dimension religieuse de l’établissement, elle croit que tous ceux qui y travaillent comprennent l’œuvre des Ursulines et la soutiennent. Les Ursulines nous ont transmis leur mission. La congrégation a été créée pour éduquer les femmes et les jeunes filles. Tant que nous continuerons de le faire, nous serons des Ursulines, même s’il ne reste plus une seule religieuse à 100 km à la ronde. » Publié le 12/10/2016 à 18h52 Hier, le numérique n’était pas encore aussi présent dans nos vies. Du coup, les habitudes d’autrefois ne sont plus les mêmes d’aujourd’hui. Photo d'illustration Hier, le numérique n’était pas encore aussi présent dans nos vies. Du coup, les habitudes d’autrefois ne sont plus les mêmes d’aujourd’hui. Les technologies font désormais partie intégrante de notre quotidien. Elles ont certes leurs avantages, mais ont carrément bouleversé le rythme de notre vie. A travers ces illustrations, nous nous remémorons notamment notre manière de nous informer, de communiquer et de nous divertir. Et nous posons cette question L’être humain court-il à sa perte? » Voici 14 différences, parfaitement illustrées Via Source Par Lafontaine Alice Rédactrice Depuis mon enfance, l'écriture a toujours été ma passion. Durant mes heures perdues, j'écrivais divers poèmes et petites histoires. Aujourd'hui, je rédige pour le web et c'est avec amour que je fais ça quotidiennement ! Comment réussir son trading ETF ? 15/04/2022 à 11h45 Annonce légale parution, contenu et législation 01/03/2022 à 12h23 Jeux d’argent ils gagnent en popularité chez les jeunes 23/02/2022 à 11h22

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